COULAINES, SARTHE, PAYS DE LA LOIRE, 7 464 HABITANTS
MAIRE : CHRISTOPHE ROUILLON
Pour prévenir la délinquance des jeunes et faciliter l’intégration sociale et professionnelle, la ville de Coulaines a imaginé un parcours d’accompagnement composé de 3 temps forts adaptés aux jeunes en fonction de leur âge :
- le "rallye citoyen" en CM2, pour établir un premier contact avec les métiers de la police et des secours et se sensibiliser aux valeurs de la république ;
- les chantiers "argent de poche" de 14 à 17 ans, pour expérimenter l’autonomie financière, bénéficier d’une première expérience professionnelle et favoriser la mixité sociale ;
- le "permis citoyen" pour lever les freins à l’emploi des jeunes en difficulté en favorisant leur mobilité et en leur offrant un accompagnement professionnel.
PRIX MOBILITÉ ET AMÉNAGEMENT
LUZY, NIEVRE, BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ, 1 980 HABITANTS
MAIRE : JOCELYNE GUÉRIN
« Luzy, village du futur », ancien chef-lieu de canton dans le sud Morvan a écrit, avec les Luzycois, une stratégie globale en plusieurs axes, qui se déploie depuis maintenant 4 ans à travers :
- la rénovation du bourg, des façades des commerces (28 rénovées en deux ans), des logements (43 chantiers) ; construction d’un pôle communication, d’un centre social et culturel, réfection de l’école ;
- une politique d’accueil des nouveaux habitants avec aide aux travaux, à l’installation, week-ends de promotion du territoire ;
- le numérique avec un espace de coworking, le déploiement de la fibre optique, la mise en place d’un magasin en ligne pour les commerçants du centre, et un service de livraison à domicile.
PRIXDÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
CALAIS, PAS-DE-CALAIS, HAUTS-DE-FRANCE, 75 961 HABITANTS
MAIRE : NATACHA BOUCHART
« Monshoppingcestcalais.fr » est un site de commandes en ligne regroupant plus de 100 commerçants calaisiens et permettant la vente et la livraison gratuite de leurs produits aux habitants de l’agglomération Grand Calais Terres & Mers par des jeunes en insertion. Ce service facilite la vie au quotidien des habitants avec plus de 5 500 produits référencés et plusieurs services associés : une conciergerie qui propose des services de proximité (une veste à amener au pressing, un double de clé à réaliser, … ), des bons d’achat solidaires qui permettent de renforcer les liens sur le territoire entre les habitants et les commerçants. Au printemps dernier, de nombreuses familles ont profité des services du site pour les livraisons de leurs commandes, celles de leurs ainés et personnes isolées.
PRIX ÉNERGIE ET ENVIRONNEMENT
CAHORS, LOT, OCCITANIE, 19 340 HABITANTS
MAIRE : JEAN-MARC VAYSSOUZE-FAURE
Porté par le Grand Cahors et retenu au programme européen Sudoe, ENERPAT (Energie et Patrimoine) est un projet de recherche consacré à l’éco-restauration du bâti ancien. Autour d’un bâtiment démonstrateur, laboratoire vivant du projet, une opération exemplaire de restauration patrimoniale et d’amélioration énergétique a été menée. Il participe à la structuration progressive d’un pôle de compétences regroupant formations, recherches, innovations et développement économique et à la préconisation d’un ensemble de solutions biosourcées respectueuses du patrimoine et conformes aux exigences actuelles de confort. Il contribue ainsi à l’objectif de la Ville de Cahors consistant en la reconquête de son centre historique et en un retour des actifs et des familles.
PRIXNUMÉRIQUE ET SERVICES
CC COEUR DE BRENNE, INDRE, CENTRE VAL-DE-LOIRE, 4802 HABITANTS
MAIRE : JEAN-LOUIS CAMUS
La Communauté de Communes Cœur de Brenne a mis en place une politique volontariste dans le domaine du numérique pour permettre à sa population de bénéficier des services que l’on retrouve dans les agglomérations : mise en place de la Fibre Optique, de la 4G, de la télé-médecine ou encore projet d’une expérimentation de véhicules autonomes pour transporter la population entre les communes et les services du territoire. Elle a depuis 2016 développé un tiers lieu, la Brenne-Box qui accueille en son sein un espace France services qui permet aux personnes d’être accompagnées dans leurs démarches administratives, un Cyber-espace pour se connecter ou se former au numérique, un FabLab équipé de matériel vidéo, d’imprimantes 3D… et un espace de Coworking.
PRIX SPORT ET CULTURE
VANNES, MORBIHAN, BRETAGNE, 53 200 HABITANTS
MAIRE : DAVID ROBO
L'aire de jeux inclusive de Vannes est la plus grande de France sur le domaine public. Ouverte depuis décembre 2019, elle permet à des enfants, de 2 à 14 ans, porteurs de handicap ou non de jouer ensemble. Près de 30 jeux encouragent l'éveil des enfants au travers du toucher, de la manipulation, de l'audition, des couleurs et des odeurs. Cet équipement est aujourd'hui plébiscité, à la fois par les enfants, les familles qui viennent parfois de loin pour en bénéficier, et par d'autres villes en France intéressées par cette initiative favorisant le bien-vivre ensemble.
PRIXCOUP DE COEUR DU JURY
LANGOËLAN, MORBIHAN, BRETAGNE, 388 HABITANTS
MAIRE : YANN JONDOT
Développer l’accessibilité dans les 250 communes du Morbihan par des actions pragmatiques et peu couteuses dans un esprit de motivation !
En nommant un référent accessibilité au sein de chaque conseil municipal et à autoévaluer sa commune en matière d’accessibilité. Les municipalités montrent l’exemple en faisant l’acquisition d’un « Kit de motivation accessibilité » comprenant une rampe amovible ultra-légère, une sonnette et une boucle magnétique. Entre 2017 et 2020, 246 des 250 communes du Morbihan ont signés la Charte de Yann Jondot sur l’accessibilité grâce aux élus, au soutien des sénateurs et des députés, également au préfet qui a apporté le soutien financier du département.
Actuellement, un déploiement est réalisé sur toute la Bretagne (Finistère, Ile et Vilaine, et Côte d’Armor) en nommant des référents accessibilité dans tous les conseils municipaux, en s’appuyant sur les préfets qui continuent de soutenir l’action Accessibilité. Des initiatives sont aussi menées dans d’autres régions comme les hauts de France, la Bourgogne et la Savoie. Yann JONDOT, ambassadeur de l'accessibilité des maires Bretons espère activement que son action sera portée par l’Association des Maires de France pour faire de la France en 2024 la Nation de l’Accessibilité.
INDRE-ET-LOIRE, CENTRE-VAL-DE-LOIRE, 394 HABITANTS
Construction d’une école adossée à une maison de retraite avec restauration en commun.
L’intergénérationnel est devenu une préoccupation centrale dans les politiques sociales des communes. Peu d’entre elles, et surtout de cette taille, sont allées jusqu’à concevoir puis construire une école et une maison de retraite sur le même espace. À Souvigny, les deux bâtiments sont reliés par le restaurant que se partagent écoliers et anciens. Les enfants sont invités à tour de rôle à manger avec les « papis et mamies ». Ces derniers, quant à eux, viennent de temps à autre participer aux leçons et aux dictées. Les uns et les autres ne se passeraient de ces temps d’échanges pour rien au monde. De vraies amitiés se sont nouées avec des enfants qui n’ont plus de grands-parents et des seniors qui, pour certains, n’ont que très peu de visites. Une famille est même venue s’installer spécialement au village avec enfants… Et grands-parents.
PRIX MOBILITÉ ET AMÉNAGEMENT
ARCACHON
GIRONDE, NOUVELLE-AQUITAINE, 11 400 HABITANTS
Un vélo mis à disposition de chaque foyer par la mairie.
Afin de développer les mobilités douces dans sa commune, le maire d’Arcachon a tout d’abord songé à mettre en place un service de vélopartage. Toutefois les services municipaux se sont rendus compte qu’il serait deux fois moins cher de mettre tout simplement à disposition, sans limitation de durée, un vélo pour chaque habitant. Les vélos noir et jaune sont désormais connus dans tout le bassin qui a l’avantage d’être bien doté en pistes cyclables (22 kilomètres en site propre pour la seule ville d’Arcachon). Depuis 2013, la mairie a distribué, sur demande, plus de 11 000 vélos, soit autant que d’habitants et que de foyers – car la moitié sont des résidences secondaires. Plus de 300 ont choisi l’autre option : une subvention de 200 euros pour l’achat d’un vélo électrique. L’augmentation de la circulation à vélo est sensible, notamment l’été, lorsque le bassin est envahi par les touristes… et les bouchons.
PRIX ÉNERGIE
CACHAN
VAL-DE-MARNE, ÎLE-DE-FRANCE, 30 470 HABITANTS
Optimisation du réseau de chaleur avec une technique, première mondiale.
La géothermie n’est pas une nouveauté dans le Val-de-Marne et à Cachan où elle chauffe les habitants depuis 1984. La maire de Cachan a l’âme pionnière et a osé faire le pari d’une première mondiale. L’emploi de doublet subhorizontal dans la géothermie, technique initialement réservée à l’industrie pétrolière, a permis à la commune d’augmenter le débit d’eau chaude de 30%. Cette innovation réduit les besoins de la commune de quatre puits à deux et fait réaliser des économies concrètes. Cette technique consiste à creuser un puits vertical classique prolongé par un forage quasi horizontal sur un kilomètre. Le réseau de chaleur, alimenté exclusivement par cette énergie renouvelable et propre, s’étend sur douze kilomètres et chauffe plus de 7 800 logements équivalents. Ce modèle va être développé dans les années à venir.
PRIX SPORT ET CULTURE
MONTVAL-SUR-LOIR
SARTHE, PAYS-DE-LA-LOIRE, 6 635 HABITANTS
La danse au cœur de la politique culturelle et de la médiation sociale.
Peu de communes, en ces temps de disette budgétaire, consacrent 11 % de leur budget à la culture. C’est le cas de Montval-sur-Loir, nouvelle commune dans un milieu rural, qui a fait le pari de mettre sa population à la danse ! Souvent le parent pauvre des politiques publiques, la danse s’est invitée partout grâce à une compagnie qui fait de la médiation culturelle le pivot de son action. Les élèves du lycée professionnel, apprentis paysagistes et cuisiniers ont ainsi créé leurs propres spectacles habillés avec leurs tenues et outils de travail. Les créations se déclinent
aussi à l’école, à l’usine et dans les HLM. Une biennale de la danse a été lancée et certains habitants font même le voyage jusqu’au festival d’Avignon pour choisir les spectacles qui seront au programme des réjouissances l’année suivante. Une véritable politique culturelle pour tous.
PRIX DÉVELOPPEMENT DURABLE
MOUANS-SARTOUX
ALPES-MARITIMES, PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR, 9 991 HABITANTS
Régie municipale agricole approvisionnant les cantines scolaires en légumes bio et locaux.
Mouans-Sartoux est l’une des premières communes de France à avoir servi 100 % de produits bio dans les cantines scolaires avant même que la loi n’impose un quota de 20 %. Mais elle ne s’est pas arrêtée là. Dans l’arrière-pays provençal, où la terre est rare et parfois ingrate, elle a racheté six hectares de terrain pour y implanter une ferme en régie municipale qui fournit aux cantines scolaires et bientôt aux collèges la quasi-intégralité de leurs légumes bio – et donc hyper-locaux. L’activité continue même l’hiver grâce à un atelier de transformation qui permet de préparer conserves et sauces maison. La commune est désormais la tête de pont d’un réseau européen qui promeut le bio et le local à la cantine. Elle a même été à l’initiative d’un diplôme de chef de projet en alimentation durable pour les collectivités.
PRIX DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE
SAINT-ETIENNE
LOIRE, AUVERGNE-RHÔNE-ALPES, 174 298 HABITANTS
La ville sert de banc d’essai géant aux créateurs de mobilier urbain innovant.
Depuis bientôt une vingtaine d’années, cette métropole industrielle sur le déclin a su se réinventer en créant tout un écosystème autour du design, notamment grâce à l’organisation d’une biennale, seul événement au monde réunissant à la fois les professionnels du design et le grand public. Dans le cadre de la biennale, l’opération « Banc d’essai » consiste à répondre à un manque d’innovation dans le domaine du mobilier urbain et à fournir l’opportunité aux entreprises et aux créateurs de tester de nouveaux modèles en grandeur nature. À l’issue des votes des habitants, la mairie garde les meilleures créations. Certains projets développés par des entreprises locales ont conquis le monde, tel le banc à énergie solaire permettant de recharger téléphones et ordinateurs. Cet événement offre ainsi une belle visibilité aux entreprises locales et accroît l’attractivité de la ville.
PRIX NUMÉRIQUE ET SERVICES
DIJON
CÔTE-D’OR, BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ, 159 031 HABITANTS
Poste de pilotage centralisé de tous les équipements urbains (Smart City).
Le concept de Smart City reste peu évocateur jusqu’au moment où l’on rentre dans le concret. Dijon est l’une des premières grandes villes à mettre en place un poste de pilotage centralisé de tous les équipements urbains. Ce poste de pilotage rassemble en un unique lieu les PC de sécurité, police municipale, circulation routière, neige et autres dispositifs de gestion et d’intervention d’urgence. Il permet de simplifier et de coordonner les interventions et l’entretien des espaces publics, mais aussi les gestions des crises. À titre d’exemple, il permet d’abaisser à distance les plots qui limitent l’accès aux zones piétonnes en cas d’intervention des pompiers, de contrôler les caméras de vidéosurveillance ou encore de gérer les carrefours dotés d’un dispositif permettant de détecter l’arrivée d’un bus et de limiter au maximum son attente au feu rouge. Les données collectées seront utilisées pour développer d’autres innovations technologiques.
MORNANT
RHÔNE (AUVERGNE-RHÔNE-ALPES), 5 582 HABITANTS
Une réinsertion par le bénévolat pour les bénéficiaires d’aides sociales.
Le maire Renaud Pfeffer a lancé un programme de réinsertion des bénéficiaires des aides sociales en leur offrant d’effectuer des travaux bénévoles au service de la communauté.
Cette « solidarité réciproque », basée sur le volontariat – il n’est pas question de stigmatiser des « assistés » - est destinée aux bénéficiaires du RSA, d’une aide au loyer, de chèques solidaires… Ils sont sollicités pour aider à l’installation de la fête du 14 juillet, au désherbage des espaces verts, au petit entretien de bâtiments publics, pour visiter les personnes âgées. Ce qui leur permet de sortir de leur isolement, retrouver un rythme de travail avec un accompagnement individuel par le centre d’action sociale. En un an, une cinquantaine de personnes souvent complètement isolées du du reste de la société ont ainsi pu retrouver un travail, une formation, un logement digne.
PRIX MOBILITÉ ET AMÉNAGEMENT
AYEN
CORRÈZE (NOUVELLE-AQUITAINE), 729 HABITANTS
Covoiturage de proximité et monnaie locale
À la campagne, tout le monde n’a pas les moyens ou la possibilité de se déplacer en voiture, et il y a de moins en moins de transports en commun. C’est pourquoi le petit village d’Ayen a expérimenté le covoiturage couplé à une monnaie locale. La méthode est simple : les covoiturés donnent des coupons aux conducteurs en échange d’un trajet à raison d’1 euro pour 20 kilomètres. La mise en relation entre les uns et les autres et l’achat des coupons se fait à la maison des services au public (MSAP) du village. Les coupons « YACA » dont le fonctionnement est géré par une association peuvent ensuite être dépensés dans 22 petits commerces du coin, permettant de développer l’économie locale tout en réduisant l’impact de la hausse du prix des carburants pour le conducteur. Le système a été étendu à sept communes voisines et devrait être reproduit dans d’autres départements.
PRIXDÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
LE LAMENTIN
MARTINIQUE, 40 033 HABITANTS
Des entretiens d’embauche par visioconférence pour les personnes handicapées
Pour rapprocher le public en situation de handicap de l’emploi, la commune du Lamentin a eu une idée originale : organiser une journée d’entretiens d’embauche par visioconférence dans un gymnase mis à disposition par la ville. Plus de trois cents personnes, formées auparavant avec Pôle emploi à l’exercice particulier d’un entretien de huit minutes face à un écran d’ordinateur ont ainsi pu entrer en contact avec des employeurs – qui ont aussi l’obligation, s’ils ont plus de vingt salariés, d’employer des personnes handicapées. La formule permet de limiter les déplacements compliqués aux handicapés qui ont du mal à les effectuer, mais aussi, par exemple, de fournir les services d’interprètes en langues des signes pour les candidats sourds et/ou muets – car on l’oublie souvent, mais 70 % des handicaps ne se voient pas. Après une première réussie, une nouvelle journée devrait être organisée en 2019.
PRIX ÉNERGIE ET ENVIRONNEMENT
COMBAILLAUX
HÉRAULT (OCCITANIE), 1 453 HABITANTS
Une station d’épuration propre grâce aux vers de terre
Certaines communes ont l’âme de pionnières : c’est le cas de Combaillaux qui a expérimenté la première station d’épuration entièrement biologique en Europe et qui fonctionne… grâce à des vers de terre !
La Lombristation, c’est son nom, existe depuis 2004 et a fait preuve de son efficacité. Elle ne produit aucune boue d’épuration, pas de nuisances sonores et olfactives pour les voisins, ne nécessite pas d’électricité pour faire tourner ses machines et peut traiter 60 mètres cube d’eaux usées tous les deux jours. Au total, le maire fait valoir une économie de 20 % en investissement et 50 % en maintenance. Seul bémol, elle ne peut fonctionner que pour des petites communes de moins de 10 000 habitants. Mais des délégations viennent du monde entier pour se renseigner sur le système.
PRIXNUMÉRIQUE ET SERVICES
BRAS-SUR-MEUSE
MEUSE (GRAND EST), 711 HABITANTS
Le village le plus connecté de France
Un « fablab » dans un village ? Oui, c’est possible et utile. Le maire de Bras-sur- Meuse qui active les cloches de l’église depuis son smartphone et signe tous les documents administratifs sur sa tablette l’a bien compris. Dans le « village le plus connecté de France », chacun peut apprendre à se servir d’un ordinateur, d’Internet, mais aussi à coder des programmes informatiques. Grâce à l’imprimante 3D du fablab, les agriculteurs peuvent modéliser et fabriquer une pièce manquante pour leur tracteur. Chaque citoyen peut signaler, grâce à une application, un nid-de-poule, un tas d’ordures, un problème quelconque dans l’espace public. Et la fibre optique a permis à quelques jeunes entreprises de se lancer dans l’espace coworking du village.
PRIX SPORT ET CULTURE
ROMAINVILLE
SEINE-SAINT-DENIS (ILE-DE-FRANCE), 26 031 HABITANTS
La première maison de la philosophie
La Maison de la philosophie est une structure municipale unique en son genre : elle met en avant cette discipline souvent reléguée à la brève parenthèse de la classe de terminale. Depuis dix ans, dans cette maison ouverte aux habitants de « 6 à 106 ans », on débat sur la liberté, la passion ou la mort dans des « classes idées » et des ateliers périscolaires pour les enfants, des clubs pour les ados, des cafés pour les adultes et des ateliers destinés aux retraités. Chaque année, une centaine d’enfants étudient la philosophie une heure et demie par semaine.
En dehors des rendez-vous, chacun peut pousser la porte de la Maison - qui déménagera au palais des fêtes en janvier prochain - pour découvrir les arbres à pensées, la boîte à questions ou les jeux du philosophe. La Maison est également, tous les ans en avril, au coeur de la Fête de la philo.