Si pour certaines activités, il est impossible d’envisager le télétravail ou le « sur mesure », force est de constater que le télétravail à 100%, dans nos entreprises, recule. D’ailleurs, la société américaine Zoom, spécialiste des « fameuses » visioconférences, qui s’est faite connaitre durant les confinements liés au COVID, fait marche arrière sur ce marché du « TT » et a même mis fin, en interne, à toute forme de télétravail à 100%. Les géants américains de la techno ont aussi tous reculé : retour au bureau ! 

Chez nous, de nombreuses PME ont inventé leur propre modèle et celui qui ressort est : la semaine de 3 ou 4 jours en présentiel et donc un ou deux jours en télétravail. « Nous avons signés des accords dans ce sens » nous précisait un dirigeant d’entreprise ajoutant « mais ces accords s’appuient avant tout sur la confiance ». 

Autre tendance à souligner : la semaine de 4 jours avec toujours 35h hebdomadaires. Elle permet de « libérer » une journée par semaine au choix, bien souvent, du salarié. 

Soulignons aussi l’arrivée du télétravail « augmenté » en proposant en interne, un environnement adaptable pour les salariés qui veulent travailler dans l’entreprise ou qui, quand cela est possible, choisissent un lieu de leur choix et travaillent quand ils le veulent. Ici aussi la confiance doit être totale. 

Récemment le quotidien Les Echos nous rappelait l’exemple de l’entreprise Montpelliéraine Tixeo qui a rendu ses locaux en 2015 à cause du stress engendré par les transports et les embouteillages. L’entreprise est passé au 100% télétravail et a choisi de créer un open-space virtuel où les collaborateurs ont toute latitude pour échanger tout au long de la journée. Mais Tixeo est un éditeur de logiciel de visioconférences « made in France » et est concurrent des Teams et autre Zoom… Une solution qui n’est pas à la portée de tous. 

« Tout reste à faire, à imaginer, à tester et puis, peut-être, à instaurer, mais cela passe avant tout (insiste-il ) par un climat de confiance sans faille » nous rappelait récemment ce jeune entrepreneur pour qui : « de toute façon, nous ne travaillerons plus jamais comme avant ». Les nouvelles exigences des collaborateurs actuels ou futurs font bouger les lignes. Et vous ? Vous faites comment ?